Comment se différencie le massage suédois dans la pratique:

o Une écoute active du client préalable
permettant de comprendre les attentes et de connaître les priorités. Si le client a des besoins particuliers, souhaite-t-il  être relaxer tout simplement sans travail spécifique, veut-il que l’on travaille les tensions au passage ? Où sont localisées les inconforts, peut-on masser ou faut – il éviter la zone (inflammation par exemple). Comment va-t-il moralement ? Tout cela va influencer les « ingrédients » composant le massage.

o Une démarche organisée
Le client ne s’en rend pas compte, il apprécie juste son massage. Pourtant, le massage suédois est un massage organisé, qui respecte une logique au niveau de l’enchaînement des manœuvres, visant à optimiser les résultats. Le tout n’est pas de savoir réaliser une technique, mais de savoir l’utiliser à bon escient. Tout a un sens, car chacune des techniques prodiguées est une stimulation qui est enregistrée par le système nerveux central et qui induit une réponse (en général, le relâchement d’une zone tendue).

o Un massage segmenté
Contrairement au massage Californien, où l’on masse le corps tout entier en même temps, par de longs trajets agréables qui visent à procurer un bien-être global via une expérience sensorielle fine, le massage suédois « segmente » le corps afin de réchauffer et travailler des zones spécifiques en vue d’un résultat probant. Par exemple, lorsque le dos sera massé, les jambes resteront couvertes. Il n’en représente pas moins une expérience sensorielle.

o Des zones spécifiques ciblées
Après des manœuvres globales, on s’attardera longtemps sur des zones spécifiques telles que : le trapèze supérieur, l’élévateur de la scapula, les rhomboïdes, et les muscles de la coiffe des rotateurs, etc. au niveau de la région scapulaire, ou bien les érecteurs du rachis, le carré des lombes, les attaches des fessiers, etc. au niveau lombaire, dans le but de dénouer les zones de tensions.

o De la précision dans les manœuvres
On masse avec précision chaque muscle, d’origine à insertion, dans le sens des fibres (longitudinal) ou perpendiculairement (transversal) en respectant aussi la progressivité dans la profondeur.

o Un toucher juste
Le praticien confirmé ressent les zones en demande et sait adapter sa pression selon les besoins, car chaque personne est unique. D’ailleurs, la pression s’adapte aussi selon les régions corporelles massées. Une personne peut être capable de recevoir beaucoup de pression au niveau du dos, mais être sensible des membres inférieurs, par exemple.

o Le drapage
Les parties du corps qui ne sont pas massées sont recouvertes d’un drap, ce qui permet au client de rester au chaud (on se refroidit plus facilement lorsqu’on se fait masser car les battements du cœur ralentissent) et aussi de se sentir respecté dans sa pudeur.